L’écologie intérieure c’est quoi ?

Issu du grec oïkos qui signifie « maison » et logos «discours », l’écologie est la discipline qui étudie le fonctionnement des écosystèmes c’est-à-dire d’unités organisées. Or notre corps peut être considéré comme un écosystème à part entière qu’il est essentiel de connaître et d’écouter pour préserver son équilibre intérieur, ses transformations au fil des saisons, des années.

Pratiquer l’écologie intérieure c’est donc :

Aller à la rencontre de sa propre nature (son monde intérieur, son écosystème),
de ses intuitions, ses émotions, ses désirs et ses rêves.

Se connaître, se retrouver, se réconcilier.

S’écouter et se respecter.

C’est notre travail pour notre avenir et celui de notre Terre.

Et pour illustrer tout l’enjeu de cette discipline, voici quelques extraits des propos de Yann Thibaud (ecologieinterieure.org)

« L’écologie intérieure peut alors se définir comme la connaissance et le souci de soi, le respect de sa propre nature intérieure, c’est-à-dire de son monde instinctif, affectif, émotionnel et intuitif, si oublié, occulté ou dévalorisé dans la société contemporaine.(…) »

« Harmoniser ses émotions, recontacter son intuition, effectuer le voyage initiatique vers son être véritable, tel est le cheminement qui amène à devenir authentiquement humain.
Les émotions qui agitent le cœur et le mental des hommes et des femmes, sont donc aussi importantes que l’air qu’ils respirent ou la nourriture qu’ils ingèrent, car elles déterminent leurs pensées, attitudes, choix et décisions. C’est pourquoi l’écologie intérieure, personnelle et essentielle, s’avère être la condition, la racine ou la source de l’écologie extérieure, sociale et environnementale.»

« L’urgence aujourd’hui n’est donc pas de découvrir une nouvelle technologie miraculeuse, ni un prétendu sauveur providentiel, encore moins de consommer toujours davantage pour faire repartir la croissance, mais de combler notre retard ou déficit de croissance intérieure, psychique ou spirituelle ; aussi la véritable solution ne serait-elle pas d’oser suivre la voie des poètes, des enfants et des sages, de cesser d’être superficiel, conventionnel et artificiel, de se tourner vers soi, de redevenir naturel et de laisser renaître le savoir, le pouvoir et le vouloir du cœur ? »

A méditer durant la formation…